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Parler de l’apport de la Franc-Maçonnerie dans le monde profane c’est rappeler que notre fraternité spéculative est issue tout droit de la Franc-Maçonnerie opérative, laquelle réunissait tous les corps de métier du bâtiment, au Moyen-âge, pour bâtir, construire, ériger une cathédrale destinée à rendre hommage au Dieu catholique qui gouvernait alors le monde ! Cette solidarité entre les différents protagonistes était rendue obligatoire, si elle entendait donner à l’ensemble, une architecture belle et cohérente, capable de s’inscrire durablement, voire pour l’éternité. – Mais ici, oserais-je le rappeler, l’éternité c’est long, surtout vers la fin ! – Nous avions ainsi déjà cette notion consistant à aboutir sur une construction matérielle harmonieuse pour tenter de rivaliser, non sans effort préalable, face au monde spirituelle. Autrement dit, nous autres vivants souhaitions déjà ressentir le goût de l’Orient Céleste au travers d’un bâtiment qui lui rendait hommage. La peur de cet inconnu dictait déjà nos aspirations terrestres !
En prenant pour base cette entité catholique, James Anderson, protestant, nous insuffla d’entrée le vocable : tolérance. Synonyme d’ouverture envers tous nos FF humains qu’elles que soient leurs aspirations, leurs vécus, leurs origines, leurs niveaux sociaux. Ainsi la capacité de pouvoir laisser ses métaux à l’entrée du temple, exige un effort plus ou moins consenti pour chacun d’entre nous, afin de nous donner, en salle de travail, une chance égalitaire.
Une fois à l’intérieur du temple, baigné dans une ambiance parfaitement ritualisée pour recadrer nos aspirations, aider notre mental à oublier, quelque peu, le monde profane d’où l’on vient et retrouvons irrémédiablement, c’est un exercice magnifique qui doit nous permettre de nous ressourcer spirituellement. – Afin de pouvoir mieux se confronter à la dure réalité du monde extérieur -. C’est ici que tout le questionnement du quant à savoir de ce qu’apporte la Franc-Maçonnerie dans le monde profane prend son sens. Chacun d’entre nous vit cette expérience différemment, car ce questionnement affirmatif est déjà une prétention qu’il faut immédiatement atténuer, voir corriger avec force et vigueur, si l’on entend ne pas tomber dans l’embryon néfaste d’un égo par trop démesuré. Polir sa pierre prend alors ici toute sa signification ! Provocatrice, la question mérite tout de même la meilleure attention. Sinon pourquoi serions-nous entré en Maçonnerie et surtout pour qu’elle raison voudrions-nous poursuivre notre quête spirituelle aux travers de ses pratiques ritualisées nourries de ses symboles ?
Historiquement, nous savons que la Franc-Maçonnerie s’est constituée officiellement en 1723, à l’orée du siècle des lumières et cela n’est pas lié au hasard. Il faut l’existence de plusieurs paramètres concomitants pour retrouver cette opportunité constructive, à l’instar du siècle de Périclès, survenue déjà au Ve siècle avant notre ère. A savoir qu’il faut des éléments favorables qui vont pouvoir nourrir et enrichir spirituellement notre esprit, lequel a justement soif d’ouverture à cet instant de son évolution pour comprendre, notamment, les raisons de son existence terrestre. Au XVIIIe donc, plusieurs de nos FF ont retrouvé cet allant, s’appuyant sur cette nouvelle fratrie doctrinaire pour influer positivement sur les actions du monde profane. Un complément indispensable à l’évolution harmonieuse de son époque, en quelque sorte ! Ils ont avant tout oeuvré pour la liberté, aidé en cela par notre maxime : Libre et de bonnes moeurs. Pour la justice, le droit, le droit pour les femmes,
l’abolition de l’esclavage et pour toute évolution au sein d’une société autonome et responsable. Ils ont accompagné, à des degrés divers, la suppression des régimes
autocratiques pour les restituer à la gouvernance des peuples. Encore un exemple à rapprocher au siècle de Périclès qui avait, pour la première fois, fait disparaître
l’autoritarisme des tyrans. Permettant à cette liberté nouvelle de voir l’éclosion des philosophes capables d’exprimer sans contrainte leurs opinions tels : Socrate, Platon ou Aristote. Des modèles d’actualité qui inspirent encore les maçons d’aujourd’hui et qui ne cessent d’y puiser leur terreau nourricier.
Au XVIIIe donc, les pensées et actions maçonniques participèrent activement au germe de la Liberté retrouvée en certaines contrées et non des moindres avec, tout d’abord, la naissance d’une Confédération créée aux Etats-Unis avec à sa tête, un maçon pour la conduire, puis vint le tour de la France entraînant à sa suite d’autre pays qui vont emboîter ce mouvement épris de soif libertaire. Cette avancée sociétale est pourtant fragile et il serait prétentieux de croire que sans une vigilance constante, notamment celle exercée par les Francs-Maçons à elle-seule, puisse empêcher le bouleversement inexorable des sociétés qui poussent parfois leurs pulsions dans une direction inopinée aboutissant parfois à la décadence de l’action et de l’esprit. Rappelons ici l’engagement du F qui doit vaincre ses passions mais aussi élever des temples à la vertu et y creuser des cachots les vices !
L’apport de la Franc-Maçonnerie au monde profane nécessite une grande prudence quant à son influence et la réponse ou plutôt les réponses données à cette assertion. Elles peuvent être aussi nombreuses qu’elles comptent de FF pratiquant non sans assiduité la tenue de nos ateliers. Ici les codes ritualistes prennent à nouveau tous leur sens, étymologiquement parlant, car sans discipline, il n’est pas possible de posséder le ciment nécessaire à l’expression de nos libertés. Les plus prétentieux oseront affirmer qu’ils sont les gardiens du temple et ceux-là s’enfermeront davantage dans leur certitude réfractaire qui, à moyen
terme, fermeront le dialogue à la tolérance nécessaire à l’épanouissement de la diversité. D’autres voudront utiliser cette appartenance pour briller en son sein, pour compenser leurs errances dans le monde profane, à l’instar de celui qui vient de provoquer l’implosion momentanée de la GLNF, brisant d’un coup l’édifice patiemment construit par leurs prédécesseurs. Il faut donc bien se prémunir de tout gargarisme égocentrique et savoir se remettre en question en permanence. Etre maçon nécessite d’entreprendre une lutte perpétuelle face à son égo et il faut être conscient que la pratique maçonnique inappropriée peut provoquer les mêmes séismes négatifs qu’au sein du monde profane. Et celui qui pense trouver ici la plénitude de sa vie, la motivation ultime de ses aspirations, le graal de son existence est aussi vite remis à sa véritable place comme le serait tout individu évoluant dans la société civile. Autrement dit, le maçon pratiquant à la lettre son rituel ne peut s’abriter derrière ses règlements sans avoir la réflexion de son utilisation. Et ici prend tout son sens : Force, Sagesse et Beauté. Force de l’être, sagesse de ses connaissances et beauté de son application !
Cet enchevêtrement de réflexion d’un libre-penseur montre déjà que le vécu entre monde profane et Franc-Maçonnerie est parsemé d’actions communes. Que le passage de l’un à l’autre est ténu, fragile, humain. Et c’est peut-être là que nos pratiques prennent toutes leur justesse. A savoir que les règles qui la composent sont utiles pour les deux pôles. Elles nous recentrent, nous rééquilibrent, nous interpellent. Montrent combien nous sommes fébriles et combien cette fébrilité nous porte au doute mais également nous enrichi. Elles renforcent un sentiment qui, bien utilisé, va nous autoriser à mieux évoluer dans notre propre vie. Ainsi nous pouvons déjà considérer que si nous passons en réalité plus de temps à évoluer dans le monde profane, le temps consacré à la Franc-Maçonnerie est un outil précieux propice à la réflexion. Il y a au sein de notre fratrie un véritable partage de nos valeurs, de nos idées, même contradictoires. Un enrichissement inéluctable de nos différences. Cette appartenance trouve un réel écho capable de favoriser notre comportement au milieu de la société car, partagées, les délibérations peuvent renforcer ou annihiler nos certitudes humaines. Les outils mis à notre disposition, bien utilisées et surtout bien interprétées, complètent à merveille les échanges de vue entre FF humains maçons ou profanes et celui qui parvient à en tirer la substance moelle va pouvoir l’appliquer avec bonheur dans son quotidien.
M.˙.R.˙.
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